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Affection cutanée bénigne, le psoriasis peut être handicapant dans la vie quotidienne. Ses causes sont multiples : stress, hérédité, métabolisme… Cependant, des recherches récentes ont montré qu’il est possible de s’en débarrasser simplement, par des soins naturels, notamment grâce à la lécithine marine(1).
Le psoriasis est une maladie de peau très courante, dont souffrirait 3 % de la population. Bien que non contagieuse, elle est néanmoins très handicapante. Elle se caractérise par une prolifération anarchique des cellules de l’épiderme. Comme elles ne parviennent pas à maturer, elles tombent en grands lambeaux, en plaques, laissant la peau à vif, irritée et saignante.
À ce jour, les traitements du psoriasis, y compris allopathiques, ne traitent que les effets de la maladie. On utilise soit des corticostéroïdes, soit de la vitamine D acide et, plus récemment, on tente de traiter la maladie par ce que l’on appelle la biothérapie. Le terme “bio” est utilisé ici pour définir les injections de médicaments à base d’anticorps monoclonaux visant à réduire l’immunité (ce terme ne fait pas référence à l’agriculture biologique, mais à la biotechnologie, puisque ces médicaments sont fabriqués à partir de recombinants génétiques). Aucune de ces méthodes allopathiques ne peut guérir la maladie, car elles ne traitent que les symptômes.
Il existe cependant une méthode alternative et totalement naturelle qui permet de résoudre de nombreux cas de psoriasis en traitant une de ses causes possibles. Ce traitement fait suite à la découverte de l’action d’une lécithine extraite de la laitance de poisson riche en phospholipides, appelée lécithine marine.
En bref
- La lécithine marine, extraite de la laitance de poisson, pourrait traiter le psoriasis en s’attaquant à une de ses causes possibles, un déséquilibre métabolique ;
- Cette lécithine est riche en nutriments essentiels comme le phosphore, la choline, la sérine et les oméga-3 DHA et EPA, qui pourraient compenser les carences observées chez les patients atteints de psoriasis ;
- L’article suggère également que le psoriasis pourrait être considéré comme une maladie métabolique plutôt qu’une simple maladie dysimmunitaire, ouvrant la voie à des approches de traitement plus ciblées.
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Le psoriasis : une maladie métabolique
L’action de ce complément alimentaire bouleverse ce que l’on croyait savoir sur le psoriasis, considéré jusqu’à présent comme une maladie héréditaire. On évoque dans sa genèse une perturbation des lymphocytes. Ces cellules immunitaires, déréglées, communiquent leur emballement à la peau, générant un pic de production dans l’épiderme. Mais plutôt que d’en être la cause, ils sont aussi la conséquence d’un déséquilibre métabolique. Le psoriasis est donc la conséquence d’une carence plutôt qu’une simple maladie dysimmunitaire.
Et justement, dans la lécithine marine d’œuf de poisson, un certain nombre de nutriments vont compenser la carence qui induit le psoriasis. Cette lécithine, bien différente de la lécithine de soja, est en effet une source importante et naturelle de nutriments essentiels, qui font défaut aux patients atteints de psoriasis : elle associe phosphore, choline, sérine, oméga-3 DHA et EPA. Par rapport aux autres formes de lécithine, notamment la lécithine de soja, elle se distingue par les acides gras oméga-3 qu’elle contient.
Il conviendrait donc de considérer le psoriasis comme une maladie métabolique. Certains facteurs, notamment les déficiences enzymatiques, perturbent le métabolisme des phospholipides. Et cette pathologie, d’origine héréditaire, touche la peau, le système nerveux et le foie, les organes les plus riches en lécithine. Un apport de lécithine très proche de celle du corps humain (lécithine marine) peut donc contribuer à améliorer cette affection. Les patients souffrant de psoriasis sont également sujets au syndrome métabolique : un ensemble de déséquilibres associant surpoids, troubles lipidiques, tendance au diabète, augmentation de l’acide urique et inflammation. Toutes les personnes atteintes de psoriasis ne souffriront pas de ces problèmes, mais si elles ne font pas attention à leur alimentation et à leur mode de vie, elles y seront plus sujettes.
Stress et optimisme
Mais le psoriasis n’est pas seulement dû au métabolisme, il est également lié au stress et aux habitudes alimentaires. Bien qu’elles n’en soient pas la cause, ces perturbations peuvent le déclencher. En effet, on peut remarquer que le psoriasis apparaît la plupart du temps après un grand choc émotionnel. Qu’il s’agisse d’un deuil, d’une rupture ou d’un changement brutal d’activité professionnelle, l’événement provoque un emballement du système nerveux sympathique, entraînant une surconsommation de neurotransmetteurs nerveux. C’est par ce biais que la lécithine agit, car elle permet de reconstituer le stock d’hormones apaisantes du système nerveux.
On conseille donc aux personnes souffrant de psoriasis de suivre un plan en trois points, représentés mnémotechniquement par les trois premières lettres du mot psoriasis : P pour patience, S pour soleil, O pour optimisme.
Patience : car aucune plaque ne peut guérir en un clin d’œil. Jamais en moins de trois mois (notons au passage que l’une des plantes utilisées autrefois pour traiter les maladies de peau, dont le psoriasis, s’appelle patience).
Soleil : car tout le monde sait que ses rayons guérissent cette maladie. Le soleil régule la cicatrisation de la peau et lui fait synthétiser de la vitamine D, utile pour contrôler la régénération de l’épiderme. Il est également revitalisant et redonne le moral.
Optimisme : parce que c’est le meilleur moyen de surmonter ses soucis en les replaçant à leur vraie place, c’est-à-dire en les relativisant ou, pour prendre une image, en les mettant un moment au placard, dans un sac bien ficelé. Cela ne veut pas dire qu’il faut prendre les choses à la légère, mais qu’il est essentiel, sans les traiter avec mépris, de s’en remettre d’une certaine manière à la Providence, de rester joyeux malgré les désagréments de la vie et, enfin, de libérer son esprit de l’influence des aspects négatifs de la vie.
Habitudes alimentaires
Pour améliorer le psoriasis, il est également nécessaire de changer les habitudes alimentaires.
- Évitez les acides gras saturés, qui donnent du mauvais cholestérol et augmentent les triglycérides. Ils favorisent les maladies cardiovasculaires. La lécithine marine favorisant l’absorption digestive de toutes les graisses, il est préférable de ne pas en consommer pendant le traitement. Ainsi, il est préférable d’éviter de consommer trop souvent du fromage, de la charcuterie, des viandes grasses (surtout le bœuf) et des abats. De même, il est important de réduire au maximum la consommation de beurre et surtout de sauces qui en contiennent (car le beurre cuit est encore plus riche en acides gras saturés).
- Pour les mêmes raisons que les acides gras saturés, les acides gras trans doivent être éliminés. Il s’agit des huiles hydrogénées utilisées dans les pâtisseries et certaines viennoiseries.
- Attention au gluten : pour certaines personnes souffrant de troubles digestifs, il est également conseillé de réduire le pain et les pâtisseries, sources de fermentation acide intestinale qui peuvent favoriser le psoriasis en irritant l’intestin. Ils peuvent être remplacés par du riz. Toutefois, cette règle n’est pas aussi stricte que la suppression des graisses saturées. Pour des raisons digestives, liées à des ballonnements ou à une maldigestion, tout comme on peut réduire le pain, le lait de vache peut aussi être remplacé par du lait de riz, d’amande ou de soja. Ces laits contiennent des acides gras insaturés, notamment des oméga-6, qui sont bons pour la santé.
- Privilégiez les acides gras insaturés, appelés acides gras essentiels, comme les oméga-3. Cependant, ceux-ci sont mieux absorbés sous forme de lécithine, comme celle concentrée dans les œufs de poisson, que s’ils proviennent d’huiles marines. Il peut toutefois être utile de compléter l’apport en oméga-3 en mangeant du poisson au moins trois fois par semaine et en prenant des huiles de table riches en oméga-3, comme l’huile de noix ou de caméline.
- Éviter l’alcool : les personnes qui ont tendance à abuser d’alcool fort et/ou de trop de vin ont des difficultés à se débarrasser du psoriasis. L’alcool agit sur le foie, perturbe l’action des acides gras et consomme notamment de la lécithine.
En complément : des soins naturels efficaces
Dans le passé, divers ingrédients étaient utilisés pour combattre le psoriasis : sels d’acide salicylique, goudrons, huile de cade, soufre, bicarbonate de soude. Ces ingrédients permettaient de réduire l’épaisseur des plaques sans vraiment traiter la cause du psoriasis.
- Les crèmes à base de plantes oméga-3 et oméga-6 : elles apportent à la peau un ingrédient naturel de choix pour la réhydratation.
- L’huile de cade : extraite du bois brûlé du genévrier, cette huile a la particularité de calmer les irritations et les démangeaisons, de favoriser la cicatrisation et d’être légèrement antiseptique. Cependant, son odeur de brûlé la rend difficile à utiliser telle quelle. Dans tous les cas, il n’est pas recommandé de l’utiliser pure.
- Les huiles essentielles : parmi les plus efficaces, on peut citer le genièvre, le romarin et l’ylang-ylang.
- L’urée : elle fait partie des facteurs d’hydratation physiologique de l’épiderme ; c’est pourquoi nous pouvons recommander les crèmes à base d’urée pour le psoriasis. Il est en effet très important de maintenir la peau correctement hydratée.
- Crème à base de lécithine marine : elle a l’avantage d’être bien tolérée et d’apporter des phospholipides dans les lésions elles-mêmes. La lécithine étant un émulsifiant naturel, elle contribue à rendre la crème à la fois lisse et douce, ce qui permet d’incorporer directement les principes actifs de lutte contre le psoriasis dans la peau. Elle présente toutefois un inconvénient : elle ne peut être concentrée au-delà d’un certain seuil, en raison de son odeur.
Quelques plantes traditionnellement utilisées contre le psoriasis
- La patience ou oseille-épinard (Rumex patientia) : c’est une plante de culture traditionnelle utilisée depuis longtemps pour la cuisine, mais aussi pour ses vertus dans la lutte contre le psoriasis. Son nom nous rappelle le principal conseil que l’on peut donner aux personnes atteintes de psoriasis : être patient. La racine, à la dose de 30 grammes par litre d’eau bouillante, sert à préparer un bon thé dépuratif et diurétique recommandé contre toutes les maladies de la peau. Elle facilite la digestion, car elle stimule les enzymes digestives.
- La fumeterre (Fumaria officinalis) : ce dépuratif améliore le débit de la vésicule biliaire et l’élimination rénale des déchets. Son intérêt contre le psoriasis est son action sympatholytique ; c’est-à-dire qu’il diminue l’excès de stress du système nerveux autonome ; et en cela il calme. Elle peut également être prise pour améliorer le sommeil. Enfin, il est légèrement anti-inflammatoire.
- Le Securidaca : c’est une plante africaine utile dans les formes inflammatoires de la maladie. Cet arbre, appelé aussi “arbre pourpre”, contient dans ses racines une grande quantité de salicylate de méthyle, une forme naturelle d’aspirine. La racine est utile contre les rhumatismes psoriasiques.
- Le chardon-Marie (Silybum marianum) : cette plante est traditionnellement utilisée pour traiter le foie. De nombreuses publications scientifiques ont validé ses effets thérapeutiques. Dans le psoriasis, elle sera utile dès lors qu’il y a des perturbations hépatiques. En particulier chez les personnes qui ont tendance à abuser de l’alcool.
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Sources éditoriales et fact-checking