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Rien à faire, c’est réglé comme l’arrivée de l’automne sur le calendrier : comme chaque année à la même période, vous manquez d’entrain, d’envie, vous vous sentez fatigués… Bref, vous faites un (petit) coup de déprime. Et si le remède était aussi simple qu’un rayon de soleil ? C’est le principe ingénieux de la luminothérapie. En reproduisant la lumière naturelle du soleil dont nous avons tous besoin, elle agit favorablement sur l’humeur, le sommeil et la fatigue. De chez soi, pendant le sport, au bureau : faire de la luminothérapie peut être une routine bien-être accessible à tous !
Dans quels cas faire de la luminothérapie ?
Vous avez remarqué, ce changement dans votre humeur : l’été, c’est la grande forme, mais quand arrive l’automne, votre énergie s’essouffle, laissant place à la fatigue et parfois, à un sentiment de tristesse. La solution pour déjouer la morosité ambiante et retrouver la forme ? Une cure de lumière bien sûr ! C’est ce que propose la luminothérapie. Essentiellement utilisée contre la dépression saisonnière, elle est aussi très efficace pour améliorer le sommeil et combattre la fatigue.
Contre la dépression saisonnière
Autrement appelée trouble affectif saisonnier, la dépression saisonnière toucherait entre 2 et 6% de la population française, dont une majorité de femmes(1). Cette affection est tout simplement liée à notre déficit de lumière naturelle et au dérèglement de notre horloge biologique. Selon où vous vivez, vous serez donc plus ou moins sujets à cette déprime passagère. Au Canada par exemple, elle toucherait jusqu’à 10% de la population.
Si en excès, le soleil peut être nocif pour notre santé, sa lumière est nécessaire au bon fonctionnement de notre corps. Et quand la lumière est faible, notamment le matin et le soir entre octobre et avril, il se met à sécréter de la mélatonine, l’hormone du sommeil, au lieu de la sérotonine, couramment appelée “l’hormone du bonheur”, et qui intervient dans la régulation de notre humeur et de nos émotions.
Conséquence : le dérèglement du taux de mélatonine crée la pagaille dans notre horloge biologique, entraînant fatigue et baisse de moral. C’est là que la luminothérapie intervient ! La lumière envoyée à la rétine par le biais d’une lampe va bloquer la sécrétion de mélatonine et relancer la fabrication de sérotonine.
Résultat : une meilleure forme et un meilleur moral.
Pour régler son horloge biologique
“Parfois, il y a des personnes qui sont épuisées le matin, et très en forme le soir”, confie Gilles, créateur d’un institut dédié au bien-être et à la luminothérapie. “L’idée est de recaler leur horloge biologique de façon à ce qu’elles dorment plus longtemps et d’un sommeil réparateur”. Parmi sa clientèle, justement, des chefs d’entreprise qui voyagent, en plein jet-lag. Les jeunes, dont le sommeil peut être perturbé par les écrans, peuvent aussi faire appel à la luminothérapie.
Quel appareil de luminothérapie acheter ?
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La luminothérapie, comment ça marche ?
La luminothérapie a prouvé ses bienfaits depuis une trentaine d’années. Très récemment, des chercheurs du CHU de Strasbourg ont mis en évidence qu’elle était aussi efficace que les antidépresseurs pour traiter la dépression saisonnière, et plaidé pour un recours plus large à la luminothérapie.
Lampe ou luminettes ?
Mais alors, comment ça marche ? Le principe de la luminothérapie est simple : on expose son visage à une lumière artificielle blanche, qu’on appelle à large spectre, qui imite les qualités du soleil. Vous devez vous exposer le matin, à raison de 20 ou 30 minutes par jour selon la puissance de la lampe.
Vous pouvez faire vos séances en institut, en centre hospitalier sur prescription médicale, chez vous, ou même… pendant votre sport ! Oui, grâce à la luminette, les lunettes de luminothérapie. Il s’agit de la version mobile de la lampe. Comme la lampe, vous pouvez en acheter, ou en louer.
En cure d’un mois
La luminothérapie n’est pas un remède miracle ! Il convient de s’exposer quotidiennement pendant au moins un mois pour en ressentir les bienfaits. “Pour la dépression saisonnière, je conseille de faire de la luminothérapie tout l’hiver”, avertit Gilles.
Nul besoin de vous coller à la lampe ni de la fixer ! “La luminosité est tellement importante que, quelle que soit votre position, les capteurs de la rétine la prennent en charge”, poursuit notre spécialiste.
Et les contre-indications ?
La luminothérapie est sans danger, sauf :
- Si vous présentez une inflammation, une maladie ou une dégénérescence oculaire (glaucome, cataracte, conjonctivite, orgelet…).
- Si vous êtes sujets aux troubles bipolaires, car un traitement pourrait créer une interaction indésirable avec la luminothérapie.
Dans tous les cas, n’hésitez pas à demander un avis médical avant de commencer votre cure de luminothérapie.
Lampes de luminothérapie : comment bien choisir ?
Attention ! Les lampes de luminothérapie s’achètent très facilement sur internet, mais elles ne sont pas forcément très efficaces. Certaines exigeront même d’y coller votre visage. Ce n’est pas bon ! Gilles nous explique : “Les lampes doivent avoir une émission de 10 000 lux minimum, voire 15 000 lux, là c’est intéressant.”
Il en existe de toutes les formes, à vous de choisir celle qui vous convient. Veuillez à ce votre lampe respecte les normes européennes ! Enfin, privilégiez la lumière blanche à la lumière bleue. Et gardez en tête que vous pouvez aussi louer votre matériel, lampe ou luminette.
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Sources éditoriales et fact-checking
