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La créatine, un dérivé d’acide aminé naturel, est essentielle au bon fonctionnement des muscles et du cerveau, et les sportifs en prennent couramment pour améliorer leurs performances et développer leur masse musculaire. Les résultats d’un essai clinique publié dans Food Science & Nutrition(1) indiquent que la créatine pourrait également être bénéfique pour les personnes souffrant du syndrome de fatigue post-COVID-19 (également connu sous le nom de COVID long).
Dans cet essai, Ostojic et son équipe ont sélectionné 12 personnes diagnostiquées comme souffrant d’un COVID long. Leur âge moyen était de 31,7 ans. Ces personnes ont été réparties en deux groupes de six. L’un a pris 4 grammes de créatine monohydrate par jour et la moitié d’entre eux étaient des femmes. Les autres ont reçu un placebo.
Les chercheurs ont observé au bout de 3 et 6 mois que le groupe qui prenait quotidiennement des suppléments de créatine avait enregistré une baisse significative de la fatigue. Au bout de 6 mois, les participants ont constaté une amélioration d’autres symptômes post-Covid comme la perte d’odorat, les difficultés respiratoires, les douleurs corporelles et les maux de tête.
Les participants à l’étude n’ont pas ressenti d’effets secondaires majeurs après leur supplémentation en créatine, à l’exception de l’un d’entre eux qui a fait état de légères nausées.
“Nous avons constaté que la créatine surpasse le placebo pour augmenter la quantité de créatine dans le cerveau et les muscles squelettiques après l’intervention à moyen terme”, ont observé les chercheurs. “Étant donné que le syndrome de fatigue post-virale est caractérisé par une altération de la bioénergie des tissus, la supplémentation en créatine pourrait être une mesure efficace pour maintenir la créatine cérébrale dans le cadre du COVID long”, déclare Sergej M. Ostojic, MD, Ph.D., de l’Université de Novi Sad, en Serbie, co-auteur de l’étude.
Dans cette étude, l’équipe a également noté qu’une augmentation de la créatine dans le cerveau était associée à une amélioration des performances cérébrales. En effet, les participants à l’étude ont enregistré une baisse de 77,8 % de leurs scores liés aux difficultés de concentration.
Dans un communiqué de presse, Ostojic explique : “La créatine pourrait donc être d’une grande importance dans la lutte contre cette maladie endémique, mais des études supplémentaires sont nécessaires pour confirmer nos résultats dans diverses cohortes post-COVID-19.”
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Sources éditoriales et fact-checking
