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Pratique venue de l’Empire du milieu et reconnue pour ses véritables bienfaits sur le corps et l’esprit, le Qi-Gong (à prononcer “Tchi Kong”) n’est autre qu’une gymnastique conduite par une “science de la respiration”, inventée il y a plusieurs millénaires.
Une pratique traditionnelle chinoise
Très populaire en Asie, l’art-santé que représente le qi-gong n’a pas manqué de faire ses preuves auprès de la population européenne, durant la période de confinement.
Fondée sur la connaissance et la maîtrise du souffle il y a plusieurs milliers d’années, la pratique du Qi-Gong tire ses origines de Chine.
Cette discipline, basée sur des mouvements très lents et un puissant contrôle de la respiration, compte notamment parmi ses ancêtres le yoga indien.
En effet, le Qi-Gong doit sa création à un moine indien nommé Da Mo. L’histoire de cette gymnastique ancestrale veut que, lors de son arrivé au sein du temple chinois de Shaolin, Da Mo s’est étonné de l’état de santé des moines qu’accueillait l’édifice sacré.
Les trouvant en faible santé, Da Mo s’est alors décidé à mettre au point un entraînement combinant les principes du yoga indien avec les techniques empruntés au mouvement taoïste. C’est alors qu’est né le Qi-Gong !
Mais alors, en quoi consiste réellement la pratique du Qi-Gong ? Il s’agit simplement de prendre le contrôle total de sa respiration.
Comme l’indique très explicitement sa dénomination : “Qi” représente le souffle, comprenez l’énergie intérieure, et “Gong” signifie l’art de la maîtrise.
Basée sur les fondements de la médecine chinoise traditionnelle elle-même, cette gymnastique de la respiration se pratique selon plusieurs centaines de méthodes différentes. Et pour cause, le Qi-Gong se décline en trois courants distincts, à savoir :
- Le courant taoïste ;
- Le courant confucianiste ;
- Le courant bouddhiste.
Une pratique à différencier du Taï Chi
Considéré comme étant l’un des 5 piliers que compte à ce jour la traditionnelle médecine chinoise (aux côtés de l’acupuncture, de la pharmacopée, des massages et de la diététique) le Qi-Gong est à différencier de son cousin le Taï Chi.
Si les deux pratiques tirent leur inspiration majeure des valeurs taoïstes, bouddhistes ou encore confucianistes, elles n’en restent pas moins différentes sur le plan final.
En effet, alors que le Taï Chi vise principalement à évacuer les ondes négatives, le stress accumulé, et à se recentrer sur soi pour gérer aux mieux les émotions qui nous submergent, le Qi-Gong tend plutôt vers la prévention de maladies, le renforcement de l’efficacité des organes, le maintien en bonne santé générale.
Par ailleurs, la pratique du Taï Chi se veut très rigoureuse. Des enchaînements de mouvements et postures doivent être appris et acquis dans ce cadre très codifié, pour espérer profiter des bienfaits de cet art-thérapie.
De son côté, le Qi-Gong s’annonce plus souple, moins strict au niveau de ses règles de pratique.
Des bienfaits avérés
Si le qi-gong permet d’entamer une véritable gymnastique liant le corps et l’esprit en ce qu’elle assure un véritable travail sur soi, la gymnastique ne se limite absolument pas aux bienfaits psychologiques qu’elle entraîne.
Cette pratique, que l’on qualifie désormais d’art-santé, possède des qualités bien plus étendues. En effet, de par ses mouvements lents mais scrupuleusement choisis, le qi-gong permet un réel développement de la condition physique, tout en favorisant, toujours, la détente. Ces mouvements ralentis et contrôlés entraînent alors un soulagement du stress interne mais également une amélioration considérable des capacités respiratoires.
L’idée générale en somme ? Redonner à votre corps et à votre esprit la vitalité qu’ils méritent !
Véritable exercice physique et outil psychologique, le qi-gong s’avère être une solution bien-être idéale. “Le Qi Gong permet de reactiver nos mécanismes d’auto-guérison”, explique Pascale Jenart, maître Qi-gong belge expatriée à Singapour.
Il ne s’agit donc pas d’un remède direct, mais bien d’un élément déclencheur pour nos propres outils de défense intérieure.
Ces techniques, utiles pour la tonification du corps, la circulation du “qi” et l’harmonisation des différents éléments et énergies intérieures, sont enseignées aux patients de la Pitié Salpétrière depuis 2011.
En effet, depuis plusieurs années, les patients qui le désirent peuvent bénéficier des bienfaits de cet art-santé complémentaire à la médecine traditionnelle.
Un véritable soulagement pour Françoise qui, atteinte d’un cancer, a pu participer à plusieurs séances animées par le docteur Liu. “Ce Qi Gong, ça a été vraiment comme un peu une bouée de sauvetage. C’est vraiment quelque chose qui m’a permis de ressortir la tête de l’eau et de reprendre espoir surtout. Reprendre des forces et reprendre le courage de me battre contre la maladie […] de participer au traitement et pas juste dépendre des autres”, a-t-elle confié au média France Info.
Alors, vous désirez partir à la découverte de vos propres sensations ? Vous avez quelques maux à soigner en surface ? Le qi-gong vous ouvre grand les bras !