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L’hiver, il peut être tentant de calfeutrer son logement pour conserver la chaleur. Pourtant, ventiler reste indispensable pour la santé des occupants et la préservation du bâtiment. En effet, une mauvaise aération entraîne une accumulation de polluants et d’humidité à l’intérieur, avec des conséquences néfastes :
- Moisissures et acariens qui prolifèrent avec l’humidité et dégradent les murs ;
- Condensation qui noircit les joints et les vitres ;
- Maux de tête, fatigue, allergies respiratoires et cutanées liés à la mauvaise qualité de l’air ;
- Intoxication au monoxyde de carbone par manque d’apport en oxygène ;
- Surconsommation énergétique : un logement humide demande plus d’énergie pour être chauffé.
« Le renouvellement d’air est indispensable pour évacuer les polluants et l’humidité générés au quotidien dans un logement. »
L’importance de changer d’air, même en hiver
Même en hiver, aérer son logement reste primordial pour :
- Évacuer l’humidité générée par les activités domestiques ;
- Renouveler l’air intérieur chargé en polluants ;
- Lutter contre les moisissures qui se développent avec l’humidité ;
- Améliorer la qualité de l’air, gage de bonne santé.
« Une bonne ventilation permet même de faire des économies de chauffage. »
Une meilleure ventilation liée à un meilleur sommeil
Une étude récente met en lumière le lien entre la ventilation de la chambre à coucher et la qualité du sommeil, élément clé de notre santé(1).
Les scientifiques ont constaté que des niveaux de ventilation plus importants étaient corrélés à une meilleure circulation de l’air ainsi qu’à des concentrations inférieures en dioxyde de carbone. Ces conditions favoriseraient un sommeil plus profond et moins troublé chez les occupants.
Pour étudier cette relation, les chercheurs ont recruté 35 volontaires âgés de 27 à 64 ans et ne souffrant pas de troubles majeurs du sommeil. L’expérience s’est déroulée dans des chambres situées en Belgique, équipées de systèmes de ventilation centralisée permettant de modifier les débits d’air à l’insu des participants.
Après une semaine de mesures initiales pour établir les conditions de base, trois semaines d’interventions ont suivi avec des niveaux de ventilation faible, moyen et élevé. L’ordre a été contrebalancé pour minimiser les biais.
Les résultats montrent de façon probante que l’accroissement de la ventilation dans la pièce de nuit est lié à une amélioration notable de la qualité du sommeil. Avec des taux plus importants, les cobayes ont connu moins d’éveils nocturnes et déclaré un sommeil plus profond et réparateur.
Ces observations indiquent que l’optimisation de la qualité de l’air dans la chambre pourrait avoir des répercussions positives sur notre bien-être général.
Recommandations pour une ventilation efficace
Quelques gestes simples permettent de ventiler efficacement son logement sans gaspiller d’énergie :
- Aérer 5 à 10 minutes plusieurs fois par jour ;
- Augmenter la fréquence d’aération quand il fait plus froid ;
- Cibler les pièces humides : salle de bain, cuisine ;
- Couper le chauffage pendant l’aération ;
- Vérifier le bon fonctionnement de la VMC ;
- Maintenir une température minimale dans le logement ;
- Aérer même une chambre sans fenêtre via les pièces adjacentes.
L’intérêt d’un système de ventilation mécanique
Une VMC ou un échangeur d’air ventile efficacement tout en limitant les déperditions thermiques :
- La VMC hygroréglable module le débit d’air selon le taux d’humidité ;
- L’échangeur d’air récupère les calories de l’air extrait pour les transférer à l’air entrant.
Le mot de la fin
Une bonne aération est vitale pour la santé et le bâtiment, même en hiver. C’est pourquoi, même par grand froid, il est capital de ventiler régulièrement son habitat. Outre l’évacuation de l’humidité et des polluants, cela permet de lutter contre la prolifération microbienne et d’améliorer significativement la qualité de l’air intérieur. Une meilleure ventilation nocturne des chambres favorise de surcroît un sommeil plus réparateur.
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Sources éditoriales et fact-checking
