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Aujourd’hui, plus que jamais, il est difficile de faire abstraction des flots d’informations auxquels nous sommes confrontés tous les jours. Dans ce monde ultra connecté, ils sont partout et occupent en permanence votre cerveau sans que vous trouviez le moindre répit.
La situation est telle que nos cerveaux accumulent plus de données en une journée qu’un individu du XVIe siècle ne pouvait le faire en une vie.
S’il est possible de vivre en harmonie avec ces flux, nombreux sont ceux qui souffrent de cette surcharge mentale qui affecte négativement votre santé mentale, voire même physique dans le pire des cas.
Se connaître soi-même pour faire face à la surcharge mentale
Si la quantité d’information a considérablement évolué au cours de ces dernières années, ce n’est pas le cas de notre condition humaine. Notre cerveau est en première ligne pour digérer cet afflux conséquent. Si le monde scientifique s’accorde à dire qu’il est capable de réaliser des prouesses, force est de constater que sa capacité reste limitée. Comprenez par là que notre principal outil de travail pour interagir avec le monde peut être tout simplement saturé. Et comme tout objet surexploité, son utilisation n’est alors plus optimale.
Cette façon de schématiser rend la surcharge mentale plus palpable pour tous, mais il est possible de trouver des conséquences encore plus concrètes pour montrer ses effets. Un cerveau accablé par une charge d’information trop importante, c’est un cerveau qui a du mal à se concentrer sur ce qu’il entreprend. Sa capacité à apprendre devient également plus limitée.
Il a également tendance à générer un stress inutile, ce qui conduit bien souvent à d’autres problèmes beaucoup plus physiques ce coup-ci.
On observe dans certains cas des troubles du sommeil, mais aussi plus typiquement des maux de tête plus fréquents ainsi qu’un problème d’inconstance dans les humeurs. Les personnes victimes de surcharge mentale sont en effet à fleur de peau et anormalement agressives.
La bonne nouvelle dans ce tableau pourtant bien sombre, c’est que lutter contre la surcharge mentale provoque exactement l’effet inverse. Un esprit libre, ou du moins capable de gérer la quantité d’information qu’il reçoit voit son potentiel intellectuel se multiplier. Un état qui permet d’améliorer le traitement des tâches effectuées par notre cerveau, mais qui booste également la créativité qui sommeille en nous.
Les sources de la surcharge mentale
Il est facile de désigner l’ère moderne comme responsable de la situation. Et bien qu’il s’agisse d’un raccourci, il faut reconnaître que certains vices n’existaient pas il y a encore quelques années. Au banc des accusés nous retrouvons régulièrement les réseaux sociaux. Ces fantastiques instruments ont transformé nos vies, et pas toujours en bien.
Ce sont les premiers à nous bombarder en permanence d’informations, et celles-ci sont loin d’être toujours pertinentes. Mais plutôt que de stigmatiser, disons plutôt que la quantité de médias auxquels nous sommes soumis a explosé ces dernières années. Un phénomène exacerbé par cette volonté de connectivité vers laquelle tend notre société.
De ce fait, nous sommes en permanence liés à ces informations. D’ailleurs, la surcharge mentale commence souvent dans le creux de notre poche, sur nos smartphones. Le constat est simple : il est devenu impensable dans la vie de certaines personnes de passer plus d’une seconde sans qu’aucun stimuli extérieur ne vienne occuper leur cerveau. Mais il faut ajouter à cela la charge mentale minimum que certains connaissent au travail ou dans leur vie de famille.
Cette dernière est souvent mise en avant elle aussi, notamment pour son caractère inégal. La surcharge mentale s’observe souvent chez les femmes au sein même du foyer.
S’occuper des enfants, se rappeler des rendez-vous familiaux, gérer les comptes, faire les courses… ce qui peut apparaître comme des tâches du quotidien ou des activités de moindre importance (se rappeler de codes personnels, faire le ménage, préparer le repas…) n’en restent pas moins un travail à temps plein pour votre cerveau.
Comment lutter contre la surcharge mentale ?
Plus simple à dire qu’à faire, la meilleure façon de lutter contre la surcharge mentale est d’apprendre à décrocher. Prendre de la distance avec tout ce qui n’est pas indispensable est un bon point de départ. Cela peut aller de la clôture d’un compte sur les réseaux sociaux jusqu’à l’organisation de journées moins chargées.
Tout dépend évidemment de la surcharge mentale que vous avez identifiée. Dans tous les cas, il faut réduire les informations qui parviennent à votre cerveau. Cela peut vous permettre de repenser votre rapport aux signaux extérieurs et mener à un tri soigneux de ce qui est nécessaire ou superflu dans votre quotidien. Cela peut être beaucoup plus simple qu’il n’y paraît.
La suppression de notifications, de mails inutiles et de rendez-vous non nécessaires suffit déjà à libérer un espace non négligeable pour votre cerveau. Dans cette optique, il est d’ailleurs recommandé de paramétrer vos smartphones et vos outils de travail pour les rendre moins intrusifs, notamment via le filtrage des notifications.
Cette démarche est un travail de fond qui peut demander un effort sur soi, voir même faire l’objet d’un coaching. Et bien qu’elle soit souvent nécessaire pour se sortir de cette situation, il existe des pistes plus simples pour vous aider à supporter la surcharge mentale. Votre principale arme pour lutter contre elle se trouve être vos distractions.
Savoir se vider la tête dans un de vos passe-temps est bien plus salvateur qu’il n’y paraît. Il s’agit bien sûr de ne pas culpabiliser en s’adonnant à des loisirs, car dans de nombreux cas de surcharge mentale, les personnes qui en souffrent ont souvent l’impression de ne pas en faire suffisamment au cours de leurs journées.
Des exercices physiques sont également recommandés pour libérer votre esprit. En plus de réduire le stress, la pratique du sport ou de simples exercices de respiration peuvent faire des miracles pour vous aider à gérer vos émotions.
Enfin, il ne faut pas hésiter à demander de l’aide pour alléger vos charges mentales, notamment dans le cadre professionnel et familial où une oreille amicale pourrait bien vous aider à aller de l’avant.