Le diabète fait partie de ces affections dont beaucoup ignorent être l’objet. Voyez plutôt : selon les chiffres du Centre d’études européen du diabète, 4,5 millions de personnes étaient diabétiques en France en 2019.
Ce nombre impressionnant l’est encore plus lorsqu’on considère que 500 000 à 800 000 d’entre eux n’en ont pas conscience !
En effet, les symptômes du diabète de type 2 peuvent être insidieux et mettre des années avant de se déclarer au grand jour. Un diabète non traité peut avoir des conséquences très graves sur la santé : maladies cardio-vasculaires, cécité, amputations, plaies infectieuses, dialyses…
D’où l’urgence de sensibiliser aussi bien à la prévention qu’au diagnostic de cette maladie qui peut toucher tout le monde.
Le 14 novembre a lieu la Journée internationale du diabète
Depuis 1991, la FID (Fédération internationale du Diabète) et l’OMS (Organisation mondiale de la santé) célèbrent tous les 14 novembre une journée dédiée au diabète. Plus de 160 pays dont la France s’y prêtent. L’occasion de rappeler que cette maladie est “l’un des principaux tueurs au monde” selon l’OMS, avec le tabagisme et l’hypertension artérielle.
En 2019, le diabète affecte plus de 460 millions de personnes dans le monde, dont près de la moitié ignore la teneur de leur affection. La consommation de produits industriels beaucoup trop sucrés devrait augmenter dramatiquement la survenue de cas de diabète de type 2 au sein de la population mondiale.
L’Atlas 2019 de la “International Diabetes Federation” pronostique même 642 millions de personnes diabétiques sur Terre d’ici 2040. La maladie du diabète est donc devenue un vrai problème de santé publique, alors qu’on en parle très peu dans les médias et autour de soi.
Diabète de type 1 et de type 2 : quelle différence ?
De manière simple, on peut définir le diabète comme une maladie chronique causée par un excès de sucre dans le sang.
En effet, l’insuline, qui est chargée de réguler le taux de glucose dans le sang, fait mal son travail et ne limite plus le sucre.
L’organisme se retrouve alors en état d’hyperglycémie avec un taux de sucre dans le sang supérieur à plus de 1,26 gramme/litre (un taux normal devant stagner autour de 1 gramme/litre).
Si la situation n’est pas rétablie au moyen d’une injection d’insuline, le patient peut souffrir de graves symptômes allant jusqu’au coma et au décès.
Le diabète de type 1
Le diabète de type 1 survient généralement chez les enfants, les adolescents ou les jeunes adultes. Il est dû à un défaut du système immunitaire, encore mal expliqué : ce dernier n’identifie plus les cellules productrices d’insuline comme faisant partie de l’organisme et les détruit systématiquement.
Le taux de glucose dans le sang n’est donc plus régulé et grimpe à une vitesse alarmante. Les symptômes sont généralement brutaux (fatigue, déshydratation, amaigrissement, envie fréquente d’uriner, maux de ventre…) et nécessitent une prise en charge très rapide.
Le diabète de type 2
Le diabète de type 2 a des causes différentes et beaucoup plus insidieuses… Il touche généralement les adultes entre 55 et 65 ans. Une part des causes de cette maladie provient de la génétique (avoir un parent diabétique augmente de 40 % les chances de l’enfant de développer un diabète à l’âge adulte).
L’autre part est liée à une mauvaise hygiène de vie, à l’origine d’un surpoids et d’une hypertension artérielle. Petit à petit, les cellules deviennent résistantes à l’action de l’insuline et le sucre s’accumule dans le sang. Au bout de quelques années, le pancréas ne parvient plus à produire suffisamment d’insuline et la maladie se déclare.
Il est plus difficile de diagnostiquer le diabète de type 2 que le diabète de type 1. On se rend généralement compte de l’avancement de la maladie lors de la baisse de l’acuité visuelle, la survenue d’un infarctus, des douleurs dans les jambes…
Une grossesse ou la prise d’un traitement médicamenteux peut augmenter soudainement ces symptômes.
Peut-on prévenir le diabète ?
On ne peut empêcher la survenue du diabète de type 1, dont les causes sont encore méconnues. Par contre, les risques d’apparition du diabète de type 2 peuvent être diminués en ayant une bonne hygiène de vie. Les voici :
- Faire une activité physique régulière et être le moins sédentaire possible, afin de diminuer le stock de sucre contenu dans le sang ;
- Avoir une alimentation la plus équilibrée possible en diminuant les “mauvais gras” (charcuterie, produits industriels…) et les “mauvais sucres” (friandises, sodas, gâteaux, alcool, sucre en morceaux…) ;
- Réduire (ou encore mieux, arrêter !) sa consommation de tabac ;
- Avoir un rythme de vie apaisé pour limiter le stress et l’anxiété ;
- Surveiller la survenue des symptômes si l’on fait partie d’une catégorie de patient à risque (génétique, poids, âge…).
En somme, des règles de bon sens à appliquer dans tous les cas au quotidien pour une vie épanouie et en bonne santé !
Continuer votre lecture

La dépression : un facteur de risque sous-estimé pour le diabète de type 2

Lutte contre le diabète : cardio ou musculation, lequel est le plus efficace ?

Résistance à l’insuline

Le pissenlit pour le traitement et la prévention du diabète de type 2

Le vinaigre pour combattre la résistance à l’insuline et le diabète
