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Le collagène est une protéine structurelle essentielle du corps humain. Il représente près du tiers des protéines totales dans l’organisme. Le collagène joue un rôle crucial dans la santé et le maintien de nombreux tissus comme la peau, les os, les articulations, les muscles ou encore les vaisseaux sanguins.
Avec l’âge, la production naturelle de collagène diminue, entraînant l’apparition de rides, une perte d’élasticité de la peau, des douleurs articulaires, etc. C’est pourquoi de plus en plus de personnes se tournent vers des compléments alimentaires à base de collagène pour combler ce déficit.
Il existe deux principales sources de collagène : le collagène marin, extrait de poissons, et le collagène bovin, extrait de bovins. Mais quelles sont les différences entre ces deux types de collagène ? Lequel choisir pour quels bénéfices santé ? Cet article fait le point.
Différences entre collagène marin et bovin
Origine
Le collagène possède des sources variées selon son origine. En effet, on distingue principalement deux types de collagène : le collagène marin et le collagène bovin.
Le collagène marin provient des poissons, plus précisément de certains tissus comme la peau, les arêtes ou les écailles. Les espèces de poissons utilisées pour produire ce type de collagène sont diverses, on peut citer par exemple le saumon, la morue ou encore le tilapia.
Le collagène bovin quant à lui est issu des bovins, notamment des vaches. Il est extrait de différentes parties de l’animal comme la peau, les os ou les tissus conjonctifs. Ces tissus sont riches en collagène et permettent d’en récupérer des quantités importantes.
On constate donc que l’origine première du collagène marin et du collagène bovin est bien distincte, l’un étant pêché en mer et l’autre issu de l’élevage de bovins.
Composition
Outre leur origine, le collagène marin et le collagène bovin présentent également des différences dans leur composition.
En effet, le collagène marin contient majoritairement du collagène de type I. On y trouve aussi du collagène de type II, mais dans une moindre mesure.
Le collagène bovin quant à lui renferme à la fois du collagène de type I et du collagène de type III. Ces deux types de collagène sont présents dans sa composition.
Il existe au total 28 types de collagène différents, mais seuls les types I, II et III sont réellement intéressants pour les bienfaits qu’ils procurent à l’organisme. On les retrouve dans les compléments alimentaires sous forme de poudre ou de gélules.
Qu’il soit d’origine marine ou bovine, le collagène contient donc ces fameux types I, II et III aux vertus bénéfiques. Mais leur proportion varie selon la source dont il est issu.
Taille des peptides
Outre l’origine et la composition, la taille des peptides de collagène est également un élément différenciant entre les collagènes marin et bovin.
En effet, lors du processus d’hydrolyse permettant d’extraire et de concentrer le collagène, celui-ci est décomposé en petits peptides.
Or, comme expliqué sur le dossier collagène marin Aroma-Zone, on constate que les peptides issus du collagène marin sont de plus petite taille que ceux du collagène bovin. Ils sont donc mieux assimilés par l’organisme.
Cette caractéristique du collagène marin lui confère une meilleure biodisponibilité, c’est-à-dire une capacité accrue à être absorbée efficacement par l’intestin lors de la digestion.
Biodisponibilité
La biodisponibilité est d’ailleurs un autre critère de différenciation majeur entre ces deux types de collagène.
Grâce aux petites chaînes de peptides qui le composent, le collagène marin possède une biodisponibilité très élevée. Il est environ 1,5 fois mieux absorbé que le collagène bovin.
Ce dernier voit son absorption limitée par la taille plus importante de ses peptides. Son assimilation par l’organisme est donc moins performante.
Cet écart au niveau de la biodisponibilité explique en partie que le collagène marin soit plus prisé pour ses effets bénéfiques attendus.
Impact environnemental
Sur le plan environnemental, le collagène marin semble avoir un impact moindre que le collagène bovin.
En effet, l’élevage bovin destiné à la production de viande ou de collagène génère d’importantes émissions de gaz à effet de serre. Le méthane produit par les vaches y contribue largement.
A contrario, la pêche visant à récupérer les coproduits pour en extraire le collagène marin semble moins préjudiciable pour l’environnement.
Ce critère peut donc également entrer en ligne de compte au moment de sélectionner la source de collagène privilégiée.
Coût
Enfin, en termes de coût, le collagène bovin s’avère moins onéreux à produire que le collagène marin.
Les procédés d’extraction et de transformation du collagène à partir de tissus bovins sont en effet moins coûteux.
Le collagène marin nécessite quant à lui des technologies plus avancées pour garantir l’absence d’odeurs et une haute qualité. Son prix de revient s’en trouve donc augmenté.
Voilà pourquoi le collagène bovin reste encore majoritaire sur le marché en dépit de la biodisponibilité supérieure du collagène marin. Mais ce dernier gagne du terrain grâce aux progrès techniques et à la baisse des coûts de production.
Le mot de la fin
Bien que le collagène marin et le collagène bovin diffèrent sur certains points, ils procurent tous deux de nombreux bienfaits santé. Le choix entre ces deux types de collagène dépendra des besoins spécifiques de chacun ainsi que du mode de vie. Dans tous les cas, il est essentiel de sélectionner un produit de qualité et biodisponible. Une cure d’un mois minimum est recommandée pour profiter pleinement des effets bénéfiques du collagène !