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Si vous êtes attentif à l’impact de la nutrition sur votre santé, vous avez sûrement entendu parler des méfaits de l’excès de consommation de viande.
D’ailleurs, les dernières recommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) recommandent de manger de la viande seulement une à deux fois par semaine. De plus, pas besoin d’être écologique dans l’âme pour reconnaître les ravages que cause la production intensive de viande sur l’environnement et sur le bien-être animal. Savez-vous que l’industrie de la viande est la plus polluante pour notre planète, même devant l’industrie des transports ?
Mais si vous lisez cet article, vous devez certainement avoir déjà conscience de tout cela.
Que vous souhaitiez devenir flexitarien (consommation très occasionnelle de viande), pescetarien (consommation de poisson uniquement) ou végétarien (non consommation de viande et de poisson), voici les meilleurs conseils pour réussir en douceur cette transition.
Faire sa transition de manière progressive
Certains préfèrent arrêter de consommer de la viande et du poisson du jour au lendemain. Si cela leur convient, tant mieux, mais vous n’êtes pas obligé de vous soumettre à la même rigueur.
En effet, arrêter de manger de la viande, surtout si l’on en a consommé beaucoup durant la majeure partie de sa vie, n’est pas si facile. Cela demande de changer ses habitudes à table et de ne plus voir les légumes, les féculents et les légumineuses comme de simples “accompagnements”.
N’hésitez donc pas à y aller progressivement : enlevez tout d’abord la viande rouge de votre assiette, puis la viande blanche, puis les volailles, puis le poisson, puis les fruits de mer…
Vous pouvez aussi tout simplement instaurer des “jours végétariens”. Par exemple, vous décidez que vous ne mangerez pas de viande ou de poisson deux jours par semaine. Si tout se passe bien, passez à trois jours la semaine suivante, puis quatre…
Vous pouvez également aller voir du côté des alternatives à la viande : le tofu, les protéines de soja texturées, le seitan, etc.
Cette transition n’a pas uniquement pour but de vous ménager psychologiquement. Elle est aussi importante pour que votre corps s’habitue à sa nouvelle alimentation contenant beaucoup plus de fibres. Votre système digestif vous remerciera !
En parler à son entourage
Il peut être difficile de faire part de son choix de devenir végétarien à ses proches.
En effet, on peut avoir peur du jugement de sa famille (“Mais tu vas manquer de protéines !”) ou de ses amis (“Finis les barbecues… Tu casses l’ambiance”).
Pas de panique : ils vont tous s’habituer ! Évitez de les mettre devant le fait accompli et parlez-leur régulièrement de vos convictions écologiques.
Vous n’êtes pas obligé de vous justifier, mais s’ils ont besoin de vous poser des questions, répondez-y avec douceur et calme. Peu importe si votre entourage n’est pas d’accord avec votre décision, c’est vous et uniquement vous que cela regarde.
Adopter les bases d’une assiette équilibrée
Attention, une erreur fréquente consiste à croire que les végétariens mangent forcément sainement. Toutefois, vous aurez beau arrêter la viande, si vous grignoter des chips et mangez du camembert à chaque repas, vous ne serez pas au top de votre forme et de votre ligne. En réalité, devenir végétarien est une très bonne occasion de revoir son équilibre alimentaire au complet.
Voici les bases d’une assiette équilibrée :
- 50% de légumes
- 25% de céréales complètes (pâtes, riz, semoule, quinoa, pain…)
- 25% de légumineuses/protéines végétales (fèves, haricots, pois chiche, lentilles…)
Ajoutez-y quotidiennement deux fruits, deux cuillères à soupe d’huile végétale, au moins 1,5 litre d’eau, et votre menu est idéal !
Cela dit, même ceux qui mangent de la viande et du poisson devraient eux aussi adopter cette assiette type, en diversifiant le plus possible les aliments. C’est l’assurance d’être en bonne santé et de disposer de tous les minéraux et vitamines nécessaires.
Ne pas avoir peur des carences
Les carences : voilà probablement une des plus grandes peurs de ceux qui hésitent à sauter le pas du végétarisme.
Rassurez-vous, si vous adoptez un régime alimentaire équilibré comme décrit ci-dessus, vous n’aurez pas plus de carences en calcium ou en fer que vos proches carnivores.
La seule complémentation nécessaire est celle en vitamine B12. En effet, ce micro-nutriment joue un rôle essentiel dans le renouvellement cellulaire et la production de globules rouges, entre autres.
Elle est apportée par les animaux ruminants qui font le plein de vitamine B12 en broutant.
De fait, les personnes ne consommant pas de viande ont tout intérêt à se complémenter en vitamine B12 grâce à des cures de gélules.
Mais même les personnes mangeant de la viande devraient se complémenter de temps en temps, car les sols sont malheureusement de plus en plus appauvris et les vaches de moins en moins mises au vert.
Nous vous souhaitons une transition vers le végétarisme épanouissante et réussie !