Ne manquez aucun article ou étude publiés ! Suivre nos articles sur Google News
Une belle peau lisse et nette, voilà qui est encore plus agréable à observer chez les sportifs et les sportives. D’ailleurs, d’après une étude réalisée par Gilette en 2020, 7 % des hommes se rasent les jambes en France ! Devant l’esthétique, on retrouve de très nombreux arguments en faveur de l’épilation pour les athlètes, qu’ils soient de sexe masculin ou féminin. Passons ensemble en revue les différentes méthodes d’épilation, leurs avantages, inconvénients et contre-indications.
Pourquoi les sportifs s’épilent-ils ?
Les sportifs et sportives de haut niveau sont toujours soigneusement épilés. Les athlètes amateurs suivent souvent leur exemple, notamment dans certains sports comme le cyclisme, la natation ou la course à pied. Voici les meilleures raisons de s’épiler :
Pour réaliser de meilleures performances
Cela peut vous paraître minime, mais le frottement de l’air sur les poils fait vraiment perdre en aérodynamisme ou en hydrodynamisme. Les cyclistes, coureurs ou nageurs savent bien qu’ils peuvent gagner quelques précieuses secondes en étant épilés… Ce qui fait la différence entre une victoire ou une défaite !
Pour une question de confort
Les sportifs et sportives portent souvent une tenue très près du corps pour ne pas les gêner, ce qui peut entraîner des frottements désagréables à cause de l’épaisseur des poils. De plus, il est beaucoup plus confortable de profiter d’un massage de récupération sur une peau lisse et douce.
Pour une hygiène irréprochable
Certains sports sont résolument salissants : pensez par exemple au trail, où les coureurs et coureuses sont parfois amené(e)s à arpenter des terrains très boueux. Il est beaucoup plus simple de nettoyer une peau épilée, sur laquelle les salissures n’accrochent pas. De plus, les plaies sont plus faciles à soigner sans poils qui s’accrochent aux pansements…
Faut-il s’épiler juste avant une compétition ?
Une légende urbaine assez répandue au sein des athlètes voudrait qu’il ne faille surtout pas s’épiler avant une compétition. La faute à l’influx nerveux, à l’origine d’une perte d’énergie de l’organisme lors des premiers jours de repousse du poil. Cependant, il s’agit d’une idée reçue qui n’a aucun fondement scientifique.
Les différentes méthodes d’épilation
Voici les techniques d’épilation les plus connues, à la fois du grand public et de la communauté des sportifs. À vous de choisir celle qui vous convient le mieux selon vos besoins.
Le rasoir
Le rasoir n’est pas une méthode d’épilation particulièrement recommandée. Vous devez sûrement le savoir, mais il se contente de couper les poils à la racine, sans arracher le bulbe. La repousse est donc très rapide : de l’ordre d’un à deux jours à peine. Cela peut toutefois être une option de dernière minute lorsque l’on est très pressé(e).
La crème dépilatoire
Même chose pour la crème dépilatoire, qui se contente d’attaquer la kératine des poils en surface grâce à des composants chimiques. Elle garantit toutefois quelques jours de plus de tranquillité que le rasoir… et est très appréciée des personnes douillettes (0 douleur garantie !).
La cire froide
L’application de cire fait partie des méthodes d’épilation les plus courantes. Elle peut être pratiquée à domicile ou dans un institut de beauté. La cire froide se présente sous forme de bandes à chauffer entre ses mains et à appliquer sur la peau, avant de les arracher. C’est une technique efficace, peu onéreuse et durable. Attention toutefois : les plus perfectionnistes peuvent irriter leur peau avec trop d’applications successives au même endroit. L’idéal est d’utiliser une pince à épiler pour éradiquer les derniers poils restants.
La cire chaude
La cire chaude, elle, permet de dilater les pores de la peau et d’arracher les poils plus facilement. Mieux vaut se rendre en institut afin d’éviter tout risque de brûlure lors d’une mauvaise manipulation. Cette technique très efficace est déconseillée aux personnes souffrant de troubles de la circulation sanguine ou de varices.
L’épilation au sucre
Pour cette méthode, la cire chaude est remplacée par un mélange d’eau et de sucre. La pâte est appliquée sur la peau, puis retirée brusquement après avoir refroidi. Les peaux sensibles n’apprécient pas forcément ce traitement de choc.
L’épilation au fil
On l’appelle aussi l’épilation indienne, turque ou libanaise : elle consiste à arracher chaque poil entre deux fils de coton. C’est une technique douce, efficace et tolérée par tout type de peau, pratiquée par des professionnels en institut. Toutefois, elle est à réserver aux zones du visage, car bien trop fastidieuses sur des parties du corps plus étendues.
L’épilateur électrique
L’épilateur électrique est une option vraiment pratique pour les sportifs qui ne souhaitent pas se rendre en institut. Ce petit appareil fonctionne à la manière de dizaines de mini-pinces à épiler qui arrachent les poils à la racine sur toutes les zones du corps. Il est adapté à tout type de peau… mais déconseillé à celles et ceux qui craignent la douleur ! Bonus : son format nomade permet de l’emporter partout avec soi, même sur plusieurs jours de compétition.
L’épilation enzymatique
Cette méthode fonctionne avec des enzymes, qui ont pour but de ralentir fortement la croissance des poils. On l’utilise parfois en parallèle avec l’épilation laser, le temps que le traitement soit terminé. Une substance à base d’enzymes est appliquée sur la peau, puis recouverte d’un film chauffé par un épilateur thermique. Cinq à sept séances sont nécessaires pour obtenir des résultats probants. L’épilation enzymatique assure quatre mois de tranquillité avant la repousse du poil, mais est interdite aux femmes enceintes, aux personnes diabétiques, souffrant d’un cancer, d’une maladie cutanée ou cardiovasculaire.
L’épilation laser
Il s’agit d’une technique d’épilation définitive, à l’inverse des méthodes éphémères décrites plus haut. L’épilation laser est particulièrement populaire chez les athlètes, car elle est indolore et permet de se débarrasser pour toujours de sa pilosité. Un médecin dermatologue réalise le traitement au laser qui brûle les poils à la racine grâce à l’énergie thermique dégagée par la lumière. Six à dix séances, espacées de quatre à huit semaines, sont nécessaires pour un résultat optimal. Mieux vaut donc ne pas être trop pressé(e) ! Comptez un budget indicatif de 150 à 180 euros la séance pour les demi-jambes.
Cependant, l’épilation laser nécessite d’avoir un taux de mélanine assez élevé pour pouvoir être ciblé pour le faisceau laser. Les personnes à la pilosité grise ou blonde très claire devront donc passer leur chemin : cette technique n’aura aucun effet sur elles. De plus, les femmes enceintes, les personnes photosensibles et les personnes diabétiques ne doivent pas s’épiler au laser. Ajoutons enfin que l’exposition au soleil est déconseillée tout au long du traitement : privilégiez donc la période hivernale pour entamer le cycle.
La photoépilation
Aussi appelée épilation à la lumière pulsée, elle fonctionne selon le même principe que l’épilation laser. L’appareil utilisé réalise des flashs de lumière sur différentes hauteurs d’ondes. Ce type d’épilation définitive prend plus de temps (comptez neuf ou dix séances), mais présente des résultats encore meilleurs. Les mêmes contre-indications que pour l’épilation laser sont à respecter.