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Le thon fait partie de ces aliments que tout le monde (ou presque) aime. Thon en boîte pour agrémenter nos salades, sashimis, sushis, steaks de thon, rillettes… Il existe de multiples manières de décliner cet aliment dans des recettes froides ou chaudes. Si le thon est à la fois savoureux et très recommandable au niveau nutrition, sa consommation pose aussi des questions environnementales et sanitaires.
Le thon contient de très bons nutriments…
On le clame souvent haut et fort : le thon, c’est excellent pour la santé. En effet, ce poisson contient de nombreux nutriments précieux pour notre organisme :
Des acides gras oméga 3
Le principal intérêt de la consommation de thon, c’est sa grande richesse en oméga 3. Il s’agit là d’un acide « gras » bénéfique pour le corps humain et qui ne vous fera certainement pas prendre du poids. Source d’acide eicosapentaénoïque (EPA) et d’acide docosahexaénoïque (DHA), le thon contribue à la santé cardiovasculaire et au bon fonctionnement du système immunitaire.
Des minéraux
Le thon est réputé pour sa teneur en phosphore, un minéral qui permet de régénérer les tissus, de maintenir le pH du sang et de solidifier les os et les dents. Il contient d’autres minéraux vitaux, comme le fer, le magnésium et le sélénium. Méconnu, ce dernier a un effet positif sur l’équilibre hormonal et prévient la formation de radicaux libres dans le corps, responsables notamment du vieillissement cellulaire.
Des vitamines
Le thon est également une très grande source de vitamines : B2, D, A, B6, B12… De quoi faire le plein de nutriments indispensables à son organisme.
…mais également des polluants dangereux
Ce tableau vous paraît idyllique ? Effectivement, il n’est pas tout rose. Malheureusement, en plus d’affecter profondément la biodiversité mondiale, la pollution des océans a un impact sur notre santé. Toutes les ordures que nous déversons dans les eaux sont consommées par les poissons… que nous retrouvons ensuite dans notre assiette. Cela fait une raison de plus (s’il fallait en trouver une) de réduire de manière urgente la pollution des mers et océans… Le thon est particulièrement concerné, car il est situé en haut de la chaîne alimentaire des poissons. Logiquement, il absorbe donc toutes les quantités de polluants ingérés par ses proies, comme le mercure, l’arsenic et le cadmium.
Ainsi, le thon rouge est à éviter, car il contient des concentrations particulièrement élevées de mercure. De manière générale, il faudrait ne pas consommer de thon dont la teneur en mercure est supérieure à 1 mg/kg. Le mercure a des conséquences extrêmement dangereuses sur le système nerveux de l’être humain, et notamment du foetus et de l’enfant. C’est pour cette raison que l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) recommande aux femmes enceintes et allaitantes de limiter leur consommation de thon à 150 grammes par semaine et 60 grammes pour les enfants de moins de trente mois.
La journée mondiale du thon a lieu le 2 mai
Saviez-vous qu’il existe une journée mondiale du thon ? Elle a été créée en 2016 par l’Assemblée générale des Nations Unies et a lieu depuis tous les 2 mai. Bien sûr, cette journée n’a pas uniquement pour but d’affirmer à quel point ce poisson est délicieux dans nos assiettes… Bien au contraire, la journée mondiale du thon a été inventée afin d’encourager la pêche durable et la consommation raisonnée. En effet, la demande en thon explose depuis de nombreuses années, notamment afin de satisfaire les besoins des consommateurs occidentaux (7,5 millions de tonnes en 2016).
Mais cette hausse significative de la pêche de thon a des conséquences qui peuvent être dramatiques sur l’environnement. La journée mondiale du thon a donc l’objectif affiché de sensibiliser aussi bien le public que les acteurs de la pêche et du commerce alimentaire aux actions qui peuvent être entreprises. Comment ? En limitant la surpêche intensive pour donner le temps aux écosystèmes marins de se reconstruire. Le décret 14 des Objectifs de développement durable des Nations Unies recommande de mieux réglementer la pêche en gros et de sanctionner la pêche illicite. De cette manière, les réserves naturelles de thons ne baisseront pas significativement, menaçant directement la biodiversité marine par leur disparition.
Alors peut-on consommer du thon ?
Nous pouvons tous contribuer à la préservation de l’environnement et de notre santé en consommant du thon de manière raisonnable (une fois par semaine est une bonne moyenne).
Lors de vos courses au supermarché, privilégiez des boîtes de conserve de thon durables. Sachez aussi que le thon listao est celui qui contient généralement le moins d’éléments dangereux pour la santé. D’après 60 millions de consommateurs, la marque de thon en conserve Leader Price s’en sort bien mieux que par exemple Petit Navire, Odyssée ou Capitaine Nat’.
En ce qui concerne la consommation de thon lors de repas type japonais (sushis, sashimis…), réduisez-la également au maximum à une fois par semaine. Pour continuer à pouvoir manger du thon occasionnellement tout en protégeant les océans, il faut agir !