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Une des dates les plus importantes pour la planète Terre ? Le 5 juin, à noter tout de suite dans votre agenda ! Il s’agit de la Journée mondiale de l’environnement, célébrée tous les ans depuis 1974.
Elle a pour but d’encourager les habitants, les politiques, les entreprises et les administrations de tous pays à concentrer leurs efforts pour promouvoir le développement durable.
La biodiversité, le thème 2020 de la Journée de l’environnement
L’ambition de la Journée de l’environnement est très large et englobe de nombreux champs :
- Inciter chacun à repenser son mode de vie et de consommation.
- Lutter contre la destruction de la couche d’ozone.
- Interpeller les gouvernements et les institutions sur la nécessité de protéger l’environnement.
- Coordonner les actions des associations et des bénévoles écologiques.
- Empêcher la déforestation à outrance.
- Sensibiliser au gaspillage de l’eau et des énergies.
- Convaincre les producteurs d’opter pour une agriculture raisonnée et si possible biologique.
- Limiter les émanations de carbone, notamment émanant des transports.
- Prévenir les phénomènes climatiques extrêmes engendrés par la hausse des températures.
- …
Chaque année, un thème est choisi pour sensibiliser l’opinion publique. En 2019 c’était “la pollution de l’air” ; en 2020 ce sera “la biodiversité”. La Colombie a d’ailleurs été sélectionnée comme pays hôte, en partenariat avec l’Allemagne. Des événements et des cérémonies en lien avec la protection de l’environnement s’y dérouleront tout au long de l’année.
Préserver la biodiversité de l’environnement
Chacun doit agir pour protéger ce qui fait la richesse de la nature : son incroyable diversité. Les menaces qui planent sur la biodiversité ont été à l’origine de terribles événements ces dernières années.
La diminution inquiétante de la population d’abeilles, les incendies en Australie, la désertification et les invasions de criquets en Afrique… Autant de désastres qui affectent la nature, la faune, la flore et par conséquent l’être humain.
Comment veiller à la sauvegarde de la biodiversité à son échelle ? Quelques pistes :
- Consommer le plus possible des aliments bio et locaux.
- Ne pas utiliser d’insecticides ou de désherbants agressifs.
- Respecter le besoin de calme de la faune et ne pas effectuer de cueillette sauvage.
- Mettre en place un compost dans son jardin.
- Laisser des zones de friche et de jachère dans ses espaces extérieurs.
- Planter des fleurs mellifères pour attirer les abeilles et autres insectes pollinisateurs.
- Installer des perchoirs et des abris naturels dans son jardin pour attirer les oiseaux et petits animaux sauvages.
- Sensibiliser ses proches et son entourage à la sauvegarde de la biodiversité.
Un effet bénéfique du confinement pour la planète ?
L’épidémie de Covid-19 a fait de nombreuses victimes, obligé tous les habitants du globe ou presque à se confiner, mis à rude épreuve les services de santé, impacté pour des années l’économie des États…
Mais comme il y a toujours une part de bon dans chaque épreuve, elle a aussi permis à la nature de souffler un coup.
La faune et la flore respirent
En effet, le confinement de plus de deux milliards de personnes sur Terre a laissé une plus grande liberté à la faune et à la flore.
L’occasion notamment pour les animaux et pour les oiseaux de donner naissance à leurs petits en toute tranquillité durant la saison printanière.
The Llandudno goats are so much better with a West Side Story soundtrack.
— David Schneider (@davidschneider) March 31, 2020
(thanks to @AndrewStuart and the Bergamo boars) pic.twitter.com/A71FumsGNa
On a vu de nombreuses photos et vidéos sur les réseaux sociaux où les animaux s’aventuraient dans le milieu urbain (renards, daims, kangourous, loups…) et dans les ports (dauphins, rorquals, tortues marines…).
La baisse de la pollution sonore dans les villes a également beaucoup plu aux oiseaux, qui ont fait entendre leurs chants mélodieux plus fort qu’à l’accoutumée.
La qualité de l’air a aussi bénéficié de cette pause inattendue, avec moins de véhicules, de transports en commun et d’industries en marche.
En mars, Airparif, l’organisme de surveillance de l’air à Paris, a enregistré une baisse record de 20 à 30 % des émissions de dioxyde d’azote dans les rues de la capitale.
Un répit de courte durée
Malheureusement, les bêtes sauvages risquent d’être stressées par le déconfinement et le retour des hommes dans les rues, campagnes et bois.
De nombreuses associations environnementales ont appelé les promeneurs, surtout ceux possédant des chiens, à faire attention aux animaux qui auraient pu nicher ou pondre près de sentiers de balade.
De plus, la reprise active de la vie économique, commerciale et industrielle signe aussi le retour de la pollution atmosphérique.
Certains craignent même que la nécessité de faire remonter le PIB pousse les États et les grands groupes à négliger les préoccupations environnementales.
Ce serait une grave erreur : il est plus urgent que jamais de continuer la transition écologique. Voulons-nous d’un monde irrespirable ?