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C’est un fait : les addictions telles que la cigarette, la consommation d’alcool et les comportements de grignotage compulsif ont augmenté pendant le confinement. La faute à l’isolement et à la réclusion forcée qui ont stressé bon nombre de Français.
Le confinement, c’est terminé depuis le 11 mai ! (Bien qu’il ne faille en aucun cas relâcher notre vigilance devant les gestes barrière pour stopper la propagation du virus). Le moment est maintenant venu de reprendre une vie presque normale… et de s’occuper un peu mieux de soi. Justement, dans vingt jours précisément, le 31 mai, a lieu la Journée mondiale sans tabac.
De terribles dégâts sur l’organisme humain
La Journée mondiale sans tabac a été créée par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) afin de lutter contre le fléau du tabagisme. Nous n’allons pas nous appesantir très longtemps dans cet article sur l’ensemble des méfaits de la cigarette sur notre organisme, car tout le monde les connaît… Mais faisons tout de même un petit rappel rapide de ce que le tabac inflige à votre corps :
- ⅔ des cancers du poumons dans le monde sont dus au tabac.
- De nombreuses maladies respiratoires comme l’asthme et la broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO) sont causées ou aggravées par la cigarette.
- Les maladies cardio-vasculaire ne sont pas uniquement causées par une mauvaise alimentation. Fumer est un des principaux facteurs de risque d’infarctus du myocarde, des accidents vasculaires cérébraux et de l’hypertension artérielle (et des troubles de l’érection chez les hommes).
- L’essoufflement dû au tabac affecte la qualité de vie et les performances sportives.
- Un quart des victimes de tuberculose dans le monde ont vu leur maladie déclenchée par la consommation de tabac.
- Le tabagisme réduit l’espérance de vie de 10 ans.
- Fumer aggrave les problèmes de stress, d’anxiété et d’idées noires.
- La cigarette vieillit prématurément la peau et noircit les dents.
- …
Les non-fumeurs sont aussi concernés
La consommation de tabac tue 7 millions de personnes par an dans le monde, soit une victime toutes les 6 secondes.
Le saviez-vous ? Près d’une personne sur sept (890 000) est une victime indirecte de la cigarette…
C’est un fait, le tabagisme passif est presque aussi dangereux pour la santé que la consommation directe de tabac. En effet, peu de personnes en ont conscience, mais la fumée dégagée par une cigarette est encore plus nocive que la fumée inhalée, car non filtrée.
Elle contient plus de 7000 produits chimiques et entraîne une pollution de l’air qui dure jusqu’à 5 heures dans un habitacle fermé, tel qu’une pièce ou une voiture.
Les enfants sont particulièrement touchés par le tabagisme passif : ils représentent 30 % des victimes collatérales. Une forte exposition à la cigarette durant l’enfance freine le développement des poumons et accroît le risque de cancers et de maladies pulmonaires une fois l’âge adulte atteint.
D’autres désagréments peuvent s’observer immédiatement sur l’enfant : toux, crachats, difficultés à respirer, otites, irritation des yeux et de la gorge… Bien sûr, le risque concerne aussi les foetus in utero.
Arrêter de fumer quand on a tout essayé
En théorie, tout le monde sait qu’il est mauvais de fumer. Oui mais que faire en pratique ? Stopper la cigarette peut s’avérer un véritable parcours du combattant, surtout si on a l’impression d’avoir tout essayé.
Patchs, chewing-gums à la nicotine, cigarette électronique, hypnose, sophrologie… Les méthodes sont nombreuses et n’ont pas la même efficacité sur tout le monde. Voici quelques pistes pour envisager l’arrêt de la cigarette différemment :
Ne pas se culpabiliser
Vous avez essayé d’arrêter de fumer des dizaines de fois ? Vous pensez que cette fois c’est la bonne, mais vous retombez dans la cigarette un mois plus tard ? Au lieu de vous fustiger de votre inconstance, félicitez-vous.
Arrêter de fumer même pendant un court laps de temps, c’est déjà une victoire ! Voyez plutôt : au bout de trois jours sans cigarette, les capacités respiratoires s’améliorent. Au bout de deux semaines, le risque d’infarctus diminue. Après trois mois, l’état général de votre santé s’améliore.
En résumé : même quelques jours sans fumer sont déjà bénéfiques pour vous et votre entourage.
Modifier ses habitudes
L’homme est un être d’habitudes, tout comme la plupart des animaux. Le fait de fumer est souvent inclus dans nos schémas quotidiens, au travers de petites routines que nous répétons tout au long de la journée.
C’est le cas par exemple de la fameuse cigarette d’après déjeuner… Le but est de ruser en “désassociant” ces moments que vous avez liés au tabac.
Remplacer la cigarette par la consommation d’un café ou d’un thé fonctionne bien. Si vos collègues sont majoritairement fumeurs, il sera probablement nécessaire de ne plus les accompagner lors de la “pause clopes”, du moins les premiers temps.
Occuper son cerveau
L’envie de fumer est souvent irrésistible… mais comme pour les habitudes, on peut tromper son cerveau. Lorsque le besoin de fumer une cigarette vous envahit, intervenez immédiatement en occupant vos mains avec une activité dans laquelle vous devez vous investir pleinement.
Cela peut être de dessiner un croquis, de faire des pompes, de résoudre un casse-tête, de travailler sa cohérence cardiaque à l’aide d’une appli… Ce que vous voulez, tant que votre mental est entièrement sollicité ! C’est une très bonne manière de court-circuiter l’envie de fumer, qui disparaît généralement naturellement au bout d’une dizaine de minutes.
Cet article vous a décidé à arrêter de fumer ? Bravo pour votre prise de conscience et votre persévérance ! N’hésitez pas à retrouver des informations plus complètes et une assistance sur le site officiel de Tabac Info Service.