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On fait tous un effort le 22 septembre et on oublie sa voiture ! Les bénéfices du grand air et de la marche ne sont plus à prouver pour votre bien-être mental et physique.
Mais avant tout, c’est la planète qui vous remerciera… Voici toutes les bonnes raisons de jouer le jeu de la Journée internationale sans voiture, et même de la prolonger tout le reste de l’année.
Une initiative qui ne date pas d’hier
Il n’y a pas de doute : la voiture, c’est bien pratique. L’habitacle confortable et familier de notre véhicule nous permet de nous rendre rapidement d’un point A à un point B, de parcourir de longues distances en toute autonomie, de nous abriter de la pluie et des intempéries…
Pourtant, on a su très tôt que la voiture n’était pas l’éden promis par l’industrie de l’automobile… dès les années 50 en réalité !
À cette période, les conducteurs suisses, belges et hollandais ont imaginé un week-end sans voiture afin de désengorger le trafic et de faire des économies sur le carburant.
En 1996, la capitale de l’Islande est la première ville européenne à instaurer officiellement une journée sans voiture. Il faudra attendre la fin des années 90 pour que cette belle initiative soit reprise en France et adoptée peu à peu par les grandes villes.
Depuis 2007, la journée internationale sans voiture tend à devenir une semaine de la mobilité, un défi encore plus engagé.
Malheureusement, les Français ne jouent pas tous le jeu…
Pourquoi faire le choix de ne pas prendre sa voiture ?
Pour diminuer la pollution
29 % : c’est la part du secteur des transports qui est responsable d’émissions de gaz à effet de serre en France, comme nous le rappelle Le Monde.
Ce pourcentage énorme (près d’un tiers) est principalement dû aux voitures des particuliers et aux poids lourds.
Vous le savez probablement, mais cette source de pollution non négligeable a des effets dévastateurs sur notre écosystème.
Le dioxyde de carbone dégagé par la fumée des pots d’échappement des voitures est un véritable poison qui contribue à l’effet de serre, et donc au réchauffement climatique avec toutes les conséquences que l’on connaît.
Ne pas prendre sa voiture, c’est donc un acte fort, à la fois écologique et humaniste.
Pour réduire les nuisances sonores
Le trafic automobile produit des nuisances sonores qui nous affectent bien plus que ce que l’on pense.
Fait méconnu, au-delà de 50 kilomètres/heure, on entend encore plus le bruit des pneus que celui du moteur de la voiture. Et on ne parle même des coups de klaxon intempestifs, beaucoup trop fréquemment entendus à l’heure de pointe…
Ce bruit de fond constant nuit à la fois à notre sérénité, à notre audition et à notre sommeil.
Les animaux sont également touchés par le bruit issu de la circulation automobile : stressés, ils voient leur cycle de reproduction et leurs habitudes bouleversés à cause de cette pollution sonore.
Pour laisser plus de place aux autres usagers
Rien de pire que de slalomer entre les voitures en centre-ville. Si autant de villes développent leurs aires de circulation “tous usagers”, c’est parce qu’elles ont compris que l’automobiliste ne devait pas être le principal utilisateur des routes.
Les piétons, les cyclistes, les riders, les passagers du bus… devraient toujours être prioritaires !
D’ailleurs, les cités où il est le plus agréable de se promener sont celles qui ont interdit la circulation automobile en centre-ville.
Pour sa santé et son bien-être
On s’en doutait, mais la science est là pour nous le confirmer.
D’après une étude datant de 2018 et commandée par l’Alliance européenne pour la santé publique (EPHA), les coûts de santé liés à la pollution automobile coûtent 60 milliards d’euros par an aux États européens.
Asthme, allergies, maladies respiratoires… L’exposition constante aux gaz des pots d’échappement, notamment durant son enfance, a des effets particulièrement délétères sur notre santé.
Autre raison de pointer du doigt la voiture : l’énervement et le stress qu’elle suscite ! Nos comportements au volant d’une automobile sont souvent bien plus agressifs que lorsque nous sommes de simples piétons.
Sans parler des embouteillages qui signent le glas de notre patience et de notre bonne humeur…
Mais par quoi remplacer sa voiture ?
Par la marche ! Il s’agit du meilleur “moyen de transport” que l’homme ne pourra jamais inventer.
Selon une étude de la Harvard Medical School publiée en 2019, marcher 7500 pas par jour (et non 10 000 comme on l’entend couramment) aurait déjà des effets extrêmement bénéfiques sur notre santé (ligne, artères, cœur, muscles, articulations et os, durée de vie, etc.).
Et puis, c’est si bon pour le moral… Bien sûr, ce n’est pas toujours possible de marcher pour se rendre au travail ou se déplacer dans la vie de tous les jours.
Le vélo est une excellente alternative, encore largement sous-estimée (seuls 2 % des Français prennent le vélo pour se rendre au bureau chaque jour).
La multiplication des pistes cyclables depuis la fin du confinement et les aides qu’offrent l’État pour l’achat d’un vélo électrique devraient peut-être changer la donne.
Trottinette, skate, rollers… Tous les sports de glisse sont une très bonne occasion de faire de l’activité physique sans polluer et tout en se déplaçant relativement vite.
Toujours trop de distance à parcourir pour vous ? Privilégiez dans ce cas les transports en commun (bus, tramway, métro, train) pour vous déplacer.
Le covoiturage est également une alternative digne d’intérêt, beaucoup plus aisée à organiser de nos jours avec la sortie de plateformes spécialement dédiées aux trajets domicile-travail (BlaBlaLines, Covoiturage-travail.fr, Klaxit).
Alors, c’est décidé vous arrêtez la voiture pour une journée, une semaine ou plus ?