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Saviez-vous que la Journée internationale des familles a lieu le 15 mai prochain ? Elle a été créée en 1993 par l’Organisation des Nations Unies afin de se pencher sur les problématiques sociétales autour de la cellule familiale.
En effet, il y a peu de valeurs aussi partagées dans le monde entier que celle de la famille. Dans le tourbillon de la vie, notre famille constitue souvent un refuge bienveillant et soudé contre les aléas.
Parents, enfants, petits-enfants, cousins, tantes et oncles… Qu’elle soit constituée de seulement quatre individus ou de trente, la famille nous rassemble tous. De plus, il est rassurant pour beaucoup de personnes de bénéficier d’une histoire, d’origines et d’une culture communes.
À la recherche de son arbre généalogique
“Les arbres aux racines profondes sont ceux qui montent haut”. Cette belle citation en dit long sur l’importance de connaître son passé pour pouvoir envisager l’avenir. Heureusement, il n’a jamais été aussi simple de découvrir ses origines que de nos jours.
Depuis 1792, l’État français enregistre à l’état civil les naissances, mariages et décès. Cela signifie que vous pouvez en apprendre beaucoup en consultant les archives municipales, départementales et parfois notariales.
Par où commencer lorsqu’on souhaite faire son arbre généalogique ?
Tout d’abord, essayez de déterminer ce qui vous pousse à cette quête. Est-ce par simple curiosité ? Par intérêt historique ? Par espoir de se découvrir un illustre ancêtre ou de mettre la main sur un secret de famille passionnant ?
Il est toujours intéressant de se questionner sur ce qui nous amène à plonger dans les arcanes du passé.
Ensuite, vous pouvez décider de dessiner votre arbre généalogique à la main (mais prévoyez une affiche de grande taille !) ou utiliser un logiciel informatique. On en trouve de nombreux sur le net qui sont spécialisés dans la création d’arbres généalogiques, certains gratuits et d’autres payants. Vous pourrez bénéficier de conseils et parfois même d’aide dans votre quête d’informations.
Comme dit plus haut, les archives de votre mairie sont une mine d’or pour connaître un peu mieux vos ancêtres.
Elles sont accessibles gratuitement pour tout citoyen français grâce à la loi République numérique.
Toutefois, toutes les familles n’ont pas vécu dans la même ville depuis dix générations… Si les origines de votre famille sont dispersées dans plusieurs régions et parfois même plusieurs pays (et c’est fort probable), il vous faudra faire preuve d’un peu plus d’ingéniosité.
Demandez de l’aide à vos aïeuls : ils conservent souvent des documents écrits dans leur grenier qui constituent de véritables trésors. Les cimetières et les photos de famille constituent aussi de précieux indices.
La constitution d’un arbre généalogique peut s’avérer une véritable passion très chronophage une fois qu’on l’a commencé !
Selon la qualité de vos recherches et une grande part de chances, vous pourrez remonter jusqu’au XVIIIème siècle, et même peut-être jusqu’au Moyen Âge si vous êtes de descendance noble.
Les tests ADN génétiques, intéressants ou pas ?
Vous en avez probablement déjà entendu parler, car ils font beaucoup parler d’eux depuis quelques années.
Les études scientifiques de plus en plus poussées sur le génome et l’ADN ont fini par tomber aux mains des entreprises.
MyHeritage, 23andMe, DNA-Pass… De nombreuses sociétés commercialisent désormais cette connaissance.
La promesse ? Découvrir quelle origine ethnique prédomine dans vos gènes.
Exemple : vous pensiez être moitié français, un quart espagnol et un quart polonais de par vos grands-parents. Pourtant, le test vous révèle que vous n’avez que 0,8% de racines hispaniques, mais en revanche 30% de racines slovaques ! De quoi intriguer, n’est-ce pas ?
Ce commerce fonctionne très bien : en 2018, 15 millions de personnes s’étaient procuré un test ADN payant. Concrètement, les entreprises se basent sur des recherches très sérieuses effectuées sur le génome humain. Elles comparent un échantillon de votre ADN avec des ADN de référence, prélevés dans différents pays et sur différents groupes ethniques.
Pourtant, en France, il est théoriquement interdit de procéder à ce type de test. En effet, la loi de bioéthique en vigueur fait encourir une amende de 3750 euros à ceux qui oseraient outrepasser la règle.
Cela n’empêche pas de nombreux Français de commander un test via une filiale étrangère. Selon un sondage Geneanet, 56% de nos compatriotes sont intéressés par un test ADN génétique ; une proportion qui augmente chez les moins de 25 ans.
Cependant, ce genre de test est sujet à de nombreuses interrogations. Comme vous vous en doutez peut-être, il est difficile de démontrer formellement que l’on appartient à une ethnie. Au cours des derniers millénaires, les brassages de populations ont été tellement importants qu’il relève désormais du défi d’identifier des groupes ethniques, génétiquement parlant.
Prenons l’exemple de la population créole : les Antilles ont été le siège pendant des siècles de l’immigration des esclaves africains et des colons anglais, portugais et néerlandais. Bien malin qui peut décrire désormais un véritable “Antillais” de souche… Sur quels critères génétiques se baser ?
En conclusion, réaliser ce type de test est assurément amusant et peut apporter un éclairage tout nouveau sur ses origines ethniques. Cependant, il convient de ne pas y accorder un crédit trop important et de prendre en compte les immenses sources de variables. Pas la peine d’accuser votre grand-père d’avoir menti en prétendant être autrichien !